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Récit et photos de Gilbert Soulet
- Ce dimanche 19 mars 2017 a été commémoré le 55e anniversaire du cessez-le-feu de la guerre en ex-AFN (G.S.) (lepertuisien.fr) :
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Le Dimanche 19 mars 2017 a eu lieu la cérémonie de commémoration du 19 mars 1962, seule date historique du cessez-le-feu en ALGERIE officialisée pour être dédiée au souvenir des victimes militaires et civiles, tombées en ALGERIE, en TUNISIE et au MAROC, au même titre que pour les précédents conflits.

J’ai participé à cette Journée du souvenir et de recueillement tenue à Cavaillon dès 9h30, puis à la Tour d’Aigues à 18h00.

La cérémonie a été ouverte par Mme Dominique CONCA – S/Préfète d’APT donnant lecture d’un message de M. Jean-Marc TODESCHINI, Secrétaire d’État auprès du Ministre de la Défense, chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire :
<< C’est parce que le travail de mémoire implique d’accomplir des gestes ou de prendre des décisions en vue d’apaiser les mémoires que le Président de la République M. François HOLLANDE a décidé, dès 2012, de faire du 19 mars une journée de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Le travail de mémoire est aussi une action qui doit chercher à apaiser.>>
La FNACA départementale était représentée par Messieurs Roger COLLET, Président, Jean-Marie SICARD, Vice-Président du Pontet, Jacques MAURICE (action revendicative) de La Tour d’Aigues, avec Maxime VILLEMUS et Mme Nelly THERY : www.fnaca.org. J’ai rencontré aussi Yves TABUSSO, Président de JEEP MEMORY PROVENCE.
Les gerbes ont été déposées par Messieurs Jean-Claude BOUCHET Député-Maire de Cavaillon accompagné de Roland Carlier, CM aux Anciens Combattants, Vie Civique et Police municipale, Jean-Baptiste BLANC, CD Cavaillon, Vice-Président au Conseil Départemental, accompagné par Mme Elisabeth AMOROS, 2e adjointe CM Cavaillon, Affaires Sociales et Solidarité, Messieurs Roger COLLET Président FNACA et Jean-Marie SICARD, Vice-Président et René BERBIZIER, Président de l’ARAC Vaucluse.
J’ai aussi salué M. Patrick ANNE, Directeur du Service Départemental de l’ONAC VG : www.onac-vg.fr.

L’après-midi dès 18h00, j’étais devant la Mairie de La Tour d’Aigues dans la manifestation des Anciens Combattants de la FNACA, autour de son Président André VOARINO et des porte-Drapeaux, du Corps des Sapeurs Pompiers, des élus M. Jean-François LOVISOLO Maire et Conseiller Départemental, ainsi que Mme Noëlle TRINQUIER, Conseillère Départementale et M. Albert GAGGIOLI, Adjoint aux Anciens Combattants, ainsi que de M. Jacques NATTA, Maire de Beaumont de Pertuis.

Bien à tous,

G.S.

Ps) Petit rappel Historique : Les accords d’Évian sont le résultat de négociations entre les représentants du Gouvernement de la République française et du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) pour mettre fin à la guerre d'Algérie. Ces accords, secrètement négociés les semaines précédentes aux Rousses, près de la frontière suisse, sont signés le 18 mars 1962 à l'hôtel du parc, à Évian-les-Bains (en Haute-Savoie, France) et se traduisent dans l'immédiat par un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain à midi. Ils sont approuvés, lors du référendum du 8 avril 1962 prévu par les accords, par 91 % des votants de France métropolitaine, les électeurs des départements d'Algérie étant exclus du scrutin ...

La signature des accords d'Évian marque le début du processus de sortie de guerre : arrêt des hostilités entre les autorités officielles des deux pays (Ve République française et GPRA), mais, dans « le no man's land chronologique de la transition, entre le cessez-le-feu et le référendum », poursuite des violences plusieurs mois sur le terrain par d'autres acteurs, principalement l'OAS, qui voulait saboter les accords ou pratiquer la politique de la « terre brûlée » pour rendre l'Algérie à son état de 1830, ainsi que certains groupes armés algériens (du banditisme ou issus de l'ALN, notamment les « marsiens ») contre une partie des pieds-noirs et des harkis, en réactions à l'OAS (réactions qui dépassent « par leur ampleur le stade des représailles »). (Après l'indépendance, ce fut le tour d'une guerre civile algérienne qui se termina en septembre 1963.)

Les appelés du contingent de cette époque se souviennent car le conflit a débouché, après les accords d'Évian du 18 mars 1962, sur l'indépendance de l'Algérie le 3 juillet suivant, en précipitant l'exode des habitants d'origine européenne, dits Pieds-Noirs et des Juifs, ainsi que le massacre de plusieurs dizaines de milliers de harkis : wikipedia.org
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Emouvante cérémonie du souvenir pour l'inauguration d'une stèle pour les Français d'Afrique du Nord et les Harkis au cimetière de Pertuis (Jardin du Souvenir).

La cérémonie s’est déroulée en présence des Autorités : Maire, Député de la circonscription, Vice-Président du Conseil Général de Vaucluse, Elus, et de Madame Colette BONAVENTURE, Présidente des Français d’Afrique du Nord et des Harkis et des Imams : Abdelkader MEHADI et Hocine TABI et du Père Marc LANGELLO. (M. le Rabin s’était excusé pour cause de “chabbat”).

- Peu de temps avant l’inauguration, une hommage a été rendu devant la tombe de M. BONAVENTURE puis celle de M. ESCANEZ ...

"Depuis l'arrivée en France, chacun s'est positionné dans les débats sur la société française en fonction de sa situation sociale et de son cheminement politique personnels. Mais nous partageons tous la même analyse du système colonial imposé par la France au peuple algérien et le même engagement pour un avenir d'estime et d'amitié entre français et algériens, et de coopération entre les deux états ... après l'accession de l'Algérie à l'indépendance et après plusieurs espoirs déçus d'une réconciliation durable entre les deux pays, nous estimons qu'il est temps de faire entendre notre voix."

"Les pieds-noirs ont trop longtemps été présentés comme une communauté uniforme qui, après avoir profité du système colonial, serait animée d'une vaine nostalgie de l'Algérie française, et serait hostile à tout rapprochement des deux peuples."

"Nous avons une vision radicalement différente et entendons le faire savoir. Ses membres fondateurs sont issus de familles généralement installées de longue date en Algérie, et ont pour la plupart vécu les derniers temps du colonialisme et de la guerre d'indépendance. Ils s'estiment porteurs d'une mémoire qu'ils tiennent à faire partager et dont ils demandent la prise en compte par l'histoire."

J’ai lu quelque part que l’association "ANPNPA souhaite contribuer à une réconciliation sincère et durable entre Français et Algériens et inciter les responsables des deux états à adopter une politique d'entente et de coopération fondée sur la spécificité des relations franco-algériennes marquées par 130 années de domination coloniale et d'affrontements, mais aussi par une longue fréquentation des peuples"; J’y souscris volontiers !

Un vin d'honneur a clôturé la cérémonie à la Maison de la Culture et des Associations, rue Résini.

Très amicalement,

Gilbert SOULET
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